Le secret inavoué que cachait le maquillage blanc emblématique de la reine Elizabeth I
De ses lèvres rouge vif à sa peau de porcelaine pâle, la reine Elizabeth I est sans doute l'un des monarques les plus connus de l'histoire de l'Angleterre. Mais son look (apparence) iconique, en particulier son maquillage blanc, cachait un secret sombre et mortel, quelque chose qui, selon les historiens, a conduit à sa mort à 69 ans.
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La reine Elizabeth I avait besoin de rester belle
Lorsque Elizabeth I monte sur le trône le 17 novembre 1558, elle devient l'un des derniers des cinq monarques de la maison Tudor. Pendant son règne, la reine Elizabeth a fait tout ce qu'elle pouvait pour conserver son pouvoir. Après tout, elle vivait dans un monde dominé par les hommes.
Pour rester au sommet et contrôler la monarchie anglaise, Elizabeth I pensait qu'elle devait rester aussi jeune et belle que possible.
Elle a été beaucoup influencée par la beauté de la Renaissance.
La reine Elizabeth I était très dépendante d'une routine de beauté, ce qui lui vaudra d'être connue plus tard dans diverses représentations médiatiques. Grandement influencée par l'art, la littérature et la Renaissance, la reine était plutôt romantique lorsqu'il s'agissait de son style personnel.
Il s'agissait de donner vie aux idéaux de beauté de l'époque, ce qui impliquait un style, une palette de maquillage, un teint et une couleur de cheveux très spécifiques.
Peau pâle, lèvres rouge, et cheveux légèrement colorés.
Au temps de la Renaissance, une femme était considérée comme belle si elle avait la peau très pâle, les cheveux roux, les yeux brillants et des lèvres rouge carmin. Ces normes peuvent sembler simple à réaliser de nos jours, mais elles étaient presque impossibles à atteindre et entretenir à l'époque.
Nous sommes dans les années 1550, et les maladies sont si répandues qu'une simple infection suffit à défigurer une personne. La médecine moderne n'existait pas à l'époque.
Le maquillage blanc devint emblématique
Alors, comment la reine Elizabeth I a-t-elle pu conserver sa beauté et son apparence saisissantes ? La réponse est simple : le maquillage blanc emblématique qu'elle appliquait sur son visage chaque matin. Cette routine est devenue encore plus courante au fil du temps et de son vieillissement.
Mais si les amis, la famille et les sujets de la reine Elizabeth I se sont habitués à voir leur monarque maquillée en blanc, personne ne connaissait la sombre vérité que cachait le masque.
C'était un monde dominé par les hommes
Elizabeth I a succédé à sa sœur sur le trône alors qu'elle n'avait que 25 ans. En tant que deuxième femme de la cour, la reine Elizabeth devait s'imposer dans un monde dominé par les hommes.
Pour elle, cela signifiait conserver sa beauté et sa jeunesse aussi longtemps que possible ; à cette époque, les hommes étaient plus enclins à lui parler si elle pouvait retenir leur attention. Le fait qu'elle ne soit pas mariée rendait son travail encore plus difficile.
Les femmes célibataires étaient considérées comme gênantes
Vivre et être reine dans une société dominée par les hommes signifiait que la reine Elizabeth I devait travailler beaucoup plus dur pour faire valoir ses droits en tant que souveraine du pays. À l'époque, les femmes étaient encore considérées comme la propriété de leurs maris.
Et les femmes non mariées étaient considérées comme une nuisance plus qu'autres choses. Donc en tant que femme célibataire elle même, la reine Elizabeth I avait beaucoup à prouver, même si elle était sur le trône d'Angleterre.
Bien qu'il y ait eu de nombreux prétendants, elle ne s'est jamais mariée
On dit qu'en tant que jeune reine, Elizabeth I était belle et qu'elle utilisait ses charmes féminins pour s'imposer à la cour. Le fait est que la beauté et la jeunesse disparaissent avec le temps, ce que la reine Elizabeth I n'a pas tardé à découvrir.
Malgré tout, à l'époque où l'on parlait beaucoup de sa beauté, de nombreux hommes venaient au palais demander à faire la cour à sa majesté. Elle ne s'est jamais marié, se contentant seulement d'amener de beaux hommes à sa cour.
La beauté égale le pouvoir
À l'époque, la beauté était synonyme de pouvoir. La reine Elizabeth I voulait donc conserver son apparence juvénile le plus longtemps possible. Lors d'une interview accordée à la BBC, l'historienne britannique Dr. Anna Whitelock a parlé de la défunte reine en déclarant : "Les contemporains d'Elizabeth croyaient que la beauté amplifiait le pouvoir féminin, et ils considéraient donc la splendeur de la reine comme une confirmation de son droit au trône."
Si tel était le cas, il n'est pas étonnant qu'Elizabeth ait voulu conserver son apparence.
La peau blanche et pâle était l'incarnation de la beauté
Les gens croyant que la beauté est synonyme de pouvoir, la reine Elizabeth I a fait de son mieux pour garder une belle apparence, surtout en vieillissant. C'est devenu une part importante de son succès.
Et la plus grande partie de cette beauté était l'emblématique peau blanche d'Elizabeth. Considérée comme l'incarnation du style, de la grâce et de la beauté, la peau de porcelaine était très recherchée à l'époque, car elle représentait l'innocence, la fertilité et l'appartenance à la classe supérieure.
La reine Elizabeth s'est peint le visage avec un mélange spécial
Selon certains, la peinture blanche que la reine Elizabeth I utilisait sur sa peau était l'incarnation de la beauté. Elle signifiait qu'elle travaillait à l'intérieur, qu'elle appartenait à une classe supérieure et que, grâce à la pâleur de la couleur, elle semblait avoir conservé l'innocence d'une jeune fille.
Pour cette raison, la reine Elizabeth I s'assurait de se faire peindre le visage chaque jour avec une concoction spéciale, quelque chose qui ne serait pas autorisé sur le marché aujourd'hui.
Les composés de la peinture blanche étaient toxiques.
La peinture que la reine Elizabeth a utilisée pour obtenir son visage blanc emblématique était connue sous le nom de céruse vénitienne. Elle était composée de plomb et de vinaigre blanc. Et, comme on pouvait s'y attendre avec du plomb dans l'équation, la peinture était extrêmement toxique.
Si l'on considère que la reine Elizabeth I se peignait le visage chaque matin avec cette substance toxique et qu'elle le portait toute la journée, on peut dire qu'elle n'était pas exactement dans l'état le plus sain.
Les femmes portaient la peinture au plomb pendant des jours.
C'était le 16ème siècle, donc les gens n'étaient pas trop concernés par une chose aussi inconnue appelée empoisonnement au plomb. À l'époque, il n'y avait même pas de nom pour ce problème de santé ! Les femmes continuaient à vivre leur vie en mettant de la peinture blanche au plomb sur le visage, parfois pendant plusieurs jours !
On dit que même la reine Elizabeth I est morte avec au moins un pouce de maquillage blanc sur le visage !
La peinture blanche était pire que ce qu'ils auraient pu imaginer
Non seulement la peinture blanche contenait du plomb toxique, en plus elle ne rendait vraiment service à la peau de personne. En fait, la peinture finissait par laisser le teint d'une personne avec des lignes décolorées, pas exactement le visage que les gens veulent à une époque où la beauté était tout.
De plus, lorsqu'il arrivait que les femmes prennent le temps d'enlever le maquillage blanc de leur visage, elles répandaient encore plus de toxines !
Le "dissolvant" contenait du mercure.
La céruse vénitienne était déjà assez mauvaise en soi, avec du plomb toxique dans son mélange. Bien sûr, les personnes qui se maquillaient avec la peinture blanche n'avaient aucune idée qu'elles répandaient des produits chimiques toxiques sur leur visage.
Et le mélange de peinture n'était pas le seul élément toxique de leurs rituels de beauté. Le dissolvant que la reine Elizabeth I et toutes les autres personnes auraient utilisé était également mauvais, car il contenait du mercure ! Tout dans le maquillage présentait un risque pour la santé.
De nombreux produits chimiques toxiques ont été utilisés au nom de la beauté.
La reine Elizabeth I et autres dames de la haute société ne se doutaient pas qu'en amplifiant leur beauté, elles empoisonnaient en fait leur peau, lui donnant un aspect vieilli avec des rides et des décolorations.
Mais des pratiques étranges comme l'utilisation de produits contenant du plomb et du mercure n'étaient pas inconnues à l'époque. En fait, de nombreuses femmes utilisaient des substances toxiques telles que le soufre et la térébenthine pour éliminer ce qu'elles considéraient comme des imperfections sur leur peau, par exemple, les taches de rousseur.
Le kohl noir ne rendait pas service à la Reine Elizabeth.
La peinture blanche chargée de plomb et le dissolvant chargé de mercure n'étaient pas les seuls produits de maquillage toxiques utilisés par la reine Elizabeth I. Il a été dit que sa majesté utilisait également du kohl noir pour donner un peu de relief à son regard.
Les esthéticiennes continuent de débattre sur les problèmes de santé à long terme liés à l'utilisation d'une telle substance au XVIe siècle. Étant donné que la reine Elizabeth utilisait déjà quotidiennement du plomb et du mercure, le kohl n'a probablement rien arrangé.
Le kohl était fait à base d'une substance toxique
Le kohl noir n'était pas fabriqué avec la substance comme c'est le cas aujourd'hui. Dans les années 1550, la reine Elizabeth I utilisait un produit à base de poudre d'antimoine, un élément chimique métallique connu pour provoquer des éruptions cutanées en cas d'exposition prolongée de la peau.
Et ce n'est qu'un début ! Sa Majesté utilisait également des gouttes pour les yeux provenant de la plante morelle pour élargir ses pupilles et donner à ses yeux un aspect rosé. Dommage la morelle est toxique !
Il y avait une chose qui n'était pas toxique.
Heureusement, la routine beauté de la reine Elizabeth I n'impliquait pas toujours des produits chimiques toxiques qui la vieillissaient secrètement. Elle préférait également des sourcils très fins et arqués, qu'elle épilait pour obtenir l'effet désiré.
Ses lèvres et ses joues rouge rubis étaient le résultat d'une teinture végétale et de cire d'abeille, loin du plomb, du mercure et du khôl utilisés pour ses yeux et son visage. Mais entre la peinture blanche pâle et les lèvres cramoisies, la reine Elizabeth était devenue une véritable créatrice de tendances !
Les dents noires étaient à la mode
La reine Elizabeth était une véritable créatrice de tendances. En tant que monarque belle et aimée, les femmes ne voulaient rien d'autre que de ressembler à sa majesté. À tel point que lorsque ses dents ont commencé à se détériorer plus tard dans sa vie, les dents noires étaient soudainement à la mode !
Si elle ne cachait pas nécessairement ses dents cariées, dues à un penchant pour les desserts sucrés et à un manque d'hygiène buccale, il y avait un aspect de sa majesté que la reine Elizabeth I ne voulait pas que l'on remarque.
La reine Elizabeth I a contracté la variole
Lorsque la reine Elizabeth I n'avait que 29 ans, elle a contracté une maladie mortelle : la variole. Sans remède ni vaccin, la variole était redoutée par presque tout le monde. En fait, lorsque son médecin, le Dr Burcot, a annoncé pour la première fois à la reine Elizabeth I qu'elle était atteinte de la maladie, elle a cru qu'il mentait.
La reine d'Angleterre n'était en aucun cas atteinte de la variole ! Mais sa forte fièvre racontait une autre histoire : sa majesté était très malade.
Une grande partie de la population européenne est morte de la variole
Sans remède ni vaccin, la variole était la maladie transmissible la plus redoutée en Europe. Et à juste titre ! À l'époque, environ un tiers des personnes diagnostiquées avec la maladie mouraient. Il n'est pas étonnant que la reine Elizabeth I n'ait pas voulu croire le diagnostic de son médecin.
D'autant plus que l'un des stades de la variole allait ruiner son apparence. L'un des symptômes de la variole était la présence de lésions défigurantes, qui finissaient par laisser des cicatrices si elles étaient irritées.
Sa réaction était un peu dramatique
Avec sa fièvre, ses douleurs et les inévitables lésions qui allaient empocher sa peau, la reine Elizabeth I n'avait d'autre choix que de croire le diagnostic du Dr Burcot. Elle avait la variole et, par conséquent, allait avoir des cicatrices sur la peau.
D'après les récits historiques, lorsque sa majesté a finalement accepté le diagnostic de variole, elle a fait preuve d'un certain sens du drame. Selon les rapports, la reine s'est écriée : "La pestilence de Dieu. Qu'est-ce qui est le mieux ? Avoir la variole dans la main, dans le visage ou dans le cœur et tuer tout le corps ?".
Ça ne s'annonçait pas bien pour la reine.
Pendant un certain temps, les choses ne semblaient pas aller bien pour la reine bien-aimée. Son état s'aggravant, au point qu'elle perd sa voix, les sujets de la reine ont peur qu'elle ne s'en sorte pas.
Comme il n'y avait pas de remède ou même de médicament, les médecins ne pouvaient rien faire pour améliorer son état. Bien sûr, cela ne les a pas empêchés de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour guérir la reine.
Les médécins l'avait enveloppé dans un tissu rouge
À l'époque, les médecins pensaient que la variole était contractée lorsqu'une personne présentait un "déséquilibre des humeurs" dans son organisme. Dans le cas de la reine Elizabeth I, son médecin pensait qu'il fallait l'envelopper dans un tissu rouge afin de débarrasser son corps des lésions écarlates.
La fièvre et les douleurs finiraient par disparaître. Mais la reine était horrifiée à l'idée d'avoir des circatrices et d'être défigurée pour le reste de sa vie.
Finalement, la reine Elizabeth I a retrouvé sa pleine santé.
Heureusement, les plans de succession élaborés par les ministres de la reine Elizabeth I n'ont pu être adopté, et sa majesté a fini par retrouver une pleine santé. Malheureusement, alors que sa santé était revenue, sa peau a pris un aspect différent.
Son visage n'était plus lisse. Il est désormais marqué par les cicatrices, des lésions de la variole, qui ne disparaîtront jamais, quel que soit le nombre de fois où les médecins l'envelopperont dans un tissu rouge.
Elle ne pouvait plus utiliser sa beauté à son avantage.
Avant qu'on ne lui diagnostique la variole, la reine Elizabeth I utilisait sa beauté à son avantage. Elle l'aidait à influencer les gens dans un monde dominé par les hommes. Maintenant, elle était criblée de cicatrices, ce qui, selon la reine, allait nuire à sa position à la tête de la monarchie.
Elle a donc commencé à se maquiller avec de la céruse vénitienne, espérant que la peinture blanche couvrirait la majorité de ses cicatrices. À partir de ce moment-là, la reine a rarement été vue sans son visage peint.
Les toxines ont fait des ravages
Les seules personnes qui ont vu la reine Elizabeth I sans son masque blanc d'un pouce d'épaisseur sont les membres de son cercle intime. Même ainsi, ils n'auraient jamais fait de commentaires sur la peau réelle de la reine. Mais, selon l'histoire, la peau de sa majesté se dégradait rapidement.
Non seulement elle était marquée par les cicatrices de la variole, mais la peinture au plomb et le démaquillant au mercure faisaient des ravages. Les toxines la vieillissaient de façon incroyable. Ce n'était pas une bonne image.
Elle vieillissait et devenait plus consciente de sa propre valeur.
En vieillissant, la reine Elizabeth I s'inquiètait de plus en plus de son apparence. Comme elle avait toujours été très attachée à sa beauté depuis son plus jeune âge, le fait qu'elle vieillisse avec des rides en plus de sa peau déjà cicatrisée ne passait pas.
Elle appliquait désormais "son visage" quelle que soit l'occasion. Elle a même ordonné aux dames de la cour de porter des robes ternes, noires et blanches, pour une raison bien précise !
Elle a mis en place un code vestimentaire
En vieillissant, la reine Elizabeth I était de plus en plus consciente de son apparence. Elle a même fait en sorte que les femmes de la cour ne puissent porter que des robes noires et blanches, alors qu'elle portait des robes somptueuses. Elle voulait que personne ne puisse la quitter des yeux.
Mais les années d'utilisation de toxines sur sa peau étaient sur le point de la rattraper. La reine Elizabeth I est morte à l'âge de 69 ans.
L'empoisonnement au plomb a causé sa perte
Au cours de sa dernière année, la reine Elizabeth I a connu une perte de cheveux, des trous de mémoire, de la fatigue et des problèmes digestifs. Selon les médecins d'aujourd'hui, ce sont là des signes d'empoisonnement au plomb.
Il semble que la reine Elizabeth I ait amené l'expression "la beauté, c'est la douleur" à un tout autre niveau, puisqu'elle a continué à utiliser la peinture blanche au plomb sur son visage jusqu'à sa mort. Elle a même été enterrée avec. En fin de compte, sa vanité et son besoin d'être la plus belle personne de la pièce ont causé la perte de la reine.
La reine Maria I du Portugal était connue comme la reine folle
Régnant sur le Portugal de 1777 à 1816, la reine Marie I, mentalement instable, était mariée à son oncle, qui était également malade. Pendant son règne, elle a vu deux de ses enfants mourir de la variole, ainsi que son gendre et son petit-fils. On pense que ces décès n'ont fait que l'enfoncer davantage dans la folie.
Il lui arrive de piquer de violentes crises de colère sans raison et de porter des vêtements destinés aux petites filles, ce qui lui a valu le surnom de "reine folle". En 1799, c'est son fils qui dirige le pays, Maria n'étant reine que par titre. Elle est morte dans un couvent peu après avoir fui au Brésil pendant les guerres napoléoniennes.
La maladie de Tsarevich Alexei Nikolaevich a fait entrer l'infâme Rasputin dans la maison des Romanov
Bien que personne ne le savait à l'époque, Alexei Nikolaevich Romanov, l'héritier présomptif de l'Empire russe, souffrait d'hémophilie, une maladie héréditaire qui fait que le sang ne coagule pas normalement. Pour tenter de guérir son fils, sa mère, Alexandra, invita chez elle Rasputin, un homme peu respecté, qui prétendait pouvoir l'aider.
Devenu proche de la famille, Rasputin a utilisé sa ruse pour influencer les décisions et les croyances d'Alexandra, allant jusqu'à prendre le pouvoir lui-même. Au final, il a indirectement contribué à la révolution russe de 1917, entraînant l'exécution de toute la famille.
Le roi Tut, souffrait de nombreux maux
Si le roi Toutankhamon est considéré comme l'un des pharaons les plus connus et les plus discutés de l'Égypte ancienne, des tests ADN ont révélé qu'il était loin d'être en bonne santé. Régnant vers 1300 avant J.-C., les études ont montré que "Toutankhamon" était incroyablement faible, la plupart de ses maladies étant liées à la tradition royale des mariages entre frères et sœurs au sein de sa famille.
Ayant accédé au trône à l'âge de 10 ans et mort à 19 ans, il se dit que Tut souffrait d'une fente palatine, d'un pied bot, d'une scoliose sévère et d'une déformation du crâne. Les experts ont également trouvé des traces de paludisme, qu'il a probablement contracté en raison de la faiblesse de son système immunitaire.
La lignée des Medici a été victime du rachitisme.
Pendant la Renaissance de Florence (Florentine), les Medici étaient la famille la plus puissante d'Italie. Cependant, leur argent et leur influence ne pouvaient pas protéger leur progéniture du rachitisme, une carence en vitamine D qui entraîne la déformation des os, comme les jambes arquées.
Les scientifiques ont analysé neuf squelettes d'enfants de la famille Medici, dont celui de Don Filippo, ils ont ainsi découvert que six d'entre eux présentaient des signes de rachitisme, avec des bras courbés et des jambes arquées. On pense que cela est dû au fait que la famille protégeait trop ses enfants en les gardant à l'intérieur, en prolongeant l'allaitement et en exposant très peu leur peau.
L'impératrice Elisabeth d'Autriche souffrait d'anorexie et de dépression
Surnommée "Sisi", l'impératrice Elisabeth est issue d'une famille dont les membres éminents sont connus pour leur comportement peu commun, comme son cousin le roi Ludwig II de Bavière. À 16 ans, elle épouse son cousin Franz Joseph, ce qui fait d'elle l'impératrice d'Autriche. Si Franz aimait Elisabeth, elle ne partageait pas son affection et méprisait particulièrement sa mère, l'archiduchesse Sophie.
Connue pour sa beauté dans sa jeunesse, elle devint, en vieillissant, de plus en plus paranoïaque quant à son apparence et sombre dans une profonde dépression. Elle en vint à se priver de nourriture et refusa de laisser quiconque peindre son portrait. Elle a même parlé ouvertement de se suicider, jusqu'à ce que l'acte soit commis par un anarchiste en 1898.
La princesse Nahienaena a perdu son enfant
Née en 1815, la princesse Nahienaena était une princesse de haut rang lors de la fondation du royaume d'Hawaï. La princesse a eu une relation amoureuse avec son frère, le roi Kamehameha III, dès son plus jeune âge.
Ce n'était pas rare au début du royaume d'Hawaii, et les deux frères étaient encouragés à poursuivre leur relation afin de préserver la pureté de leur lignée. Les frères et sœurs ont tenté de se marier mais se sont heurtés à l'opposition des missionnaires chrétiens. Bien qu'ils ne se soient jamais mariés, ils ont conçu un enfant, mais celui-ci n'a vécu que quelques heures, probablement en raison de complications de santé résultant de leur union.
Cléopâtre aurait été obèse.
Bien que Cléopâtre soit généralement décrite dans la légende et dépeinte dans l'art comme étant mince et l'essence même de la beauté, il est probable que ce n'était pas le cas. Récemment, les archéologues ont commencé à spéculer sur le fait que Cléopâtre était, en fait, obèse, comme la plupart des membres de sa famille.
Traditionnellement, la famille de Cléopâtre était connue pour être en surpoids et pour garder sa lignée pure. Ainsi, les gènes de l'obésité se transmettaient continuellement jusqu'à ce qu'ils touchent Cléopâtre, ainsi que son frère et sa sœur.
Le roi George III a perdu la tête
Le roi George II d'Angleterre est surtout connu pour avoir perdu la Révolution américaine, mais aussi pour sa folie. On pense qu'il a hérité de la porphyrie, une maladie génétique provoquant des accès de folie, bien qu'elle puisse être le résultat d'un trouble bipolaire.
Son état s'est aggravé plus tard dans sa vie, l'amenant à renoncer à ses fonctions de roi, ses délires devenant si graves qu'il lui arrivait d'être placé dans des camisoles de force, de subir des saignées ou d'être placé dans des bains de glace pour se calmer. Des tests médicaux montrent que la porphyrie était courante dans la Maison de Hanovre, dont le roi George II faisait partie.
Joanna de Castille a succombé au chagrin
Jeanne de Castille n'était pas censée hériter des trônes de Castille et d'Aragon, mais après avoir vécu plus qu'un certain nombre de ses frères et sœurs, elle finit par porter la couronne. Malheureusement, elle n'était pas mentalement préparée à sa position de reine d'Espagne, surtout au vu des normes établies par sa mère.
Cependant, elle finit par se marier et tombe profondément amoureuse de son mari, un membre de la famille Habsbourg connu sous le nom de Philippe le Beau. Philippe ne lui rend pas son amour et lui est infidèle à de nombreuses reprises avant sa mort. La perte de son mari fit sombrer Jeanne dans la folie, ce qui lui valut d'être écartée du pouvoir et emprisonnée jusqu'à sa mort en 1555.
Ludwig (Louis) II de Bavière a été assassiné pour son imprévisibilité.
Cousin de l'impératrice Elisabeth d'Autriche, la famille du roi Ludwig (Louis) II de Bavière était consanguine depuis des générations, ce qui se concrétise à la naissance de Ludwig (Louis) II. Dans les premières années de sa vie, les gens commencent à remarquer que Ludwig (Louis) est extrêmement paranoïaque et qu'il vit dans son propre monde imaginaire. On pense qu'il souffrait d'un trouble de la personnalité schizotypique et peut-être de la maladie de "Pick" plus tard dans sa vie.
Il préférait construire des logements extravagants et commander d'immenses projets artistiques, ce qui a provoqué des troubles au sein du public et du gouvernement bavarois, les gens étant agacés par son gaspillage et son incapacité à diriger. En 1886, son corps est retrouvé au bord d'un lac, et on suppose qu'il a été tué.
La princesse Victoria Melita a perdu deux enfants
La petite-fille de la reine Victoria, la princesse Victoria Melita, a été épargnée par l'hémophilie, une maladie causée par la consanguinité galopante des membres de la famille royale en Europe. Cependant, elle a eu sa part de problèmes. Elle a épousé son cousin, le grand-duc de Hesse, bien que ce mariage ne soit pas empreint d'amour.
Les deux époux se disputaient constamment, et leurs disputes étaient connues pour être particulièrement virulentes. Pourtant, le couple a eu deux enfants, dont la première fille est morte à l'âge de huit ans et le second, un fils, est mort-né. On suppose que la mort de leurs enfants est très probablement due au fait que la princesse et le duc étaient cousins.
Caligula était impitoyable et sans conscience.
Rome a eu sa part d'empereurs cruels, mais Caligula est en tête de liste. Connu pour son sadisme et sa folie, il a souvent ordonné la réalisation de projets somptueux sans raison, alors que Rome souffrait. On raconte même qu'il a fait jeter aux animaux sauvages toute une partie du public des jeux de gladiateurs parce qu'il s'ennuyait.
Après s'être remis d'une grave maladie qui aurait été causée par un poison, Caligula sombra dans la folie, bannissant ou exécutant toute personne qu'il considérait comme une menace, et participant à d'horribles actes de dépravation et de torture pour s'assurer un pouvoir total. Il finit par être assassiné pour sa tyrannie.
Le roi Henry VI pensait qu'il était fait de verre.
Le roi Henri VI d'Angleterre a été fait roi avant son premier anniversaire et a passé la majeure partie de sa vie à lutter contre des maladies mentales alors que l'Angleterre était lentement engloutie dans la guerre des Roses. Il a souffert de sa première dépression en 1453, ce qui l'a rendu complètement inutile en tant que souverain.
Au fil du temps, son état s'est aggravé au point qu'il pensait être fait de verre donc pourrait se briser au moindre contact. Après avoir été démis de ses fonctions en 1461 par les forces yorkaises, il reprit le trône en 1470, avant d'être emprisonné et peut-être assassiné en 1471.
Ferdinand I d'Autriche souffrait d'une malformation congénitale qui a gravement affecté sa vie.
Les parents de Ferdinand I d'Autriche étaient l'empereur du Saint Romain Francis II et Marie-Therese, deux cousins germains, dont la proximité génétique a eu de graves conséquences sur Ferdinand I. Ferdinand est né épileptique, avec un défaut d'élocution, des dommages neurologiques et une hydrocéphalie qui a affecté ses capacités motrices.
Bien qu'il ne soit pas complètement handicapé, il faisait pas moins de vingt (20) crises par jour et avait un corps faible, laissant la gestion du pays à un Conseil des réacteurs. Malgré ses innombrables défauts de naissance, il réussit à régner en tant qu'empereur pendant 13 ans, jusqu'à ce qu'il abdique en 1848.
La reine Elizabeth I avait des maux de dents incessante.
La reine Elizabeth s'est immortalisée pour avoir réussi à étendre l'Angleterre, ainsi qu'à défendre le pays contre les Espagnols. Cependant, elle l'a fait avec une douleur lancinante dans la bouche. La "reine vierge" avait de sérieux problèmes avec ses dents. Beaucoup d'entre elles sont manquantes et celles restante étaient jaunes et pourries.
Elle souffrait donc régulièrement de maux de dents, même si elle ne voulait pas qu'on lui enlève ses dents pourries. Selon l'auteur Alison Weir, "cette décision l'a condamnée à des années de douleurs intermittentes dues aux maux de dents, aux maladies des gencives et aux névralgies du visage et du cou qui en résultaient."
Ivan IV de Russie a gagné le titre d'Ivan le Terrible
Le premier tsar de Russie, Ivan IV, est connu pour avoir transformé la Russie d'un état médiéval en un empire, bien que cela ait coûté cher à son peuple et au succès à long terme du pays.
On se souvient de sa folie et de sa cruauté, prenant plaisir à torturer et exécuter la noblesse ainsi qu'à massacrer toute la ville de Novgorod. En outre, il a assassiné son fils aîné et héritier en 1581 dans un excès de rage et a battu sa belle-fille enceinte pour ses vêtements, ce qui a très probablement provoqué sa fausse couche.
Charles II a fait les frais de la lignée de sa famille
Charles II d'Espagne souffrait de plusieurs maladies qui étaient probablement liées au fait que sa mère et son père étaient oncle et nièce. Surnommé "l'ensorceleur", il avait ce que l'on appelle la mâchoire ou la lèvre de Habsbourg, qui résulte d'une langue surdimensionnée et d'une grave sous-occlusion avec une mâchoire inférieure saillante et une lèvre inférieure épaisse.
Aujourd'hui, on parle de prognathisme mandibulaire. Sa langue rendait la mastication difficile et entraînait un bavage excessif. Il souffrait également d'un retard de développement, ne parlant pas avant quatre ans et ne pouvant marcher avant huit ans. Il était également impuissant, et l'emprise des Habsbourg sur l'Espagne a pris fin avec lui.
Le roi George V souffrait d'une pleurésie
George V était le roi du Royaume-Uni, des dominations britanniques et l'empereur des Indes de 1906 à sa mort en 1936. Parmi ses nombreux problèmes de santé, qui se sont développés pendant la Première Guerre mondiale, il a également souffert de pleurésie, une inflammation d'une membrane de la cage thoracique.
Alors que les jours du roi était comptés, il fut euthanasié par son médecin. À la demande de sa femme, George reçoit un sérum qui le rendit inconscient. C'est alors qu'on lui a administré une dose fatale de morphine.
Le roi Richard III avait plus de maladies qu'on ne le pensait
Rendu célèbre par William Shakespeare, le roi Richard III a régné sur l'Angleterre de 1483 à 1485 et a été le dernier roi anglais à mourir au combat. Cependant, il souffrait d'une scoliose extrême et, d'après ses restes découverts sous un parking, on a remarqué que son épaule gauche aurait été beaucoup plus basse que la droite.
En outre, on a constaté que ses restes contenaient de multiples œufs d'ascaris autour de son bassin, là où ses intestins auraient dû se trouver. Ainsi, non seulement sa colonne vertébrale était déformée, mais il était également infesté de vers.
L'empereur Claudius (Claude) était plus faible qu'il n'y paraissait.
L'empereur Claudius (Claude), l'empereur romain dont on se souvient le mieux pour avoir conquis la Grande-Bretagne, a réussi à accomplir beaucoup de choses pendant son règne, mais il l'a fait avec de nombreuses maladies physiques. On dit qu'il avait un défaut d'élocution, que sa tête tremblait, que ses genoux se dérobaient fréquemment et que son nez coulait souvent lorsqu'il était excité.
Il avait également la propension à émettre des gaz et s'inquiétait des risques pour la santé qu'il encourait en ne les rejetant pas. Selon l'historien romain Suetonius (Suétone), il "prena un décret pour légitimer le fait de se défouler à table, que ce soit en silence ou bruyamment."